L'artiste choisit de reproduire de célèbres sculptures de l'Antiquité puis de les tatouer via un procédé chimique qui consiste à injecter de l'encre directement dans le marbre. La peau des statues semble alors piquée comme le serait l'épiderme. Les motifs de tatouages sont inspirés par ceux arborés par les criminels russes ou japonais destinés à l'origine à effrayer.
L'artiste propose "une rencontre entre l'art classique et l'expressions moderne, entre le profane et le sacré, entre le marbre froid et les couleurs qui respirent la vie".
Pour sa première exposition dans l'espace public en France, Fabio Viale investit le jardin d'un lieu emblématique du patrimoine havrais, exceptionnellement ouvert pour l'occasion dans le cadre du partenarait avec Pasino Le Havre - Groupe Partouche.
Neuf scupture sont présentées dont sa Venere Italica.
Venere Italica est une copie de la sculpture de Canova qui a été présentée lors d’importantes expositions muséales, comme à la Glyptothèque de Monaco. Elle a été publiée dans plusieurs catalogues.
Les tatouages au dos représentent des fleurs de cerisiers : les premières fleurs qui fleurissent au Printemps mais aussi les premières à tomber avec le vent. Elles représentent une métaphore du guerrier partant au combat. Il s’agit d’un motif de tatouage Yakusa.
